Mardi matin (28 octobre), Hervé Novelli, secrétaire d’Etat aux PME (petites et moyennes entreprises), a installé le comité départemental de suivi du plan de soutien aux entreprises en difficulté, lancé voilà une dizaine de jours. « Depuis dix jours, sur 4 500 appels en France aux conseillers de la banque publique Oséo, 400 concernent des entreprises du département en difficulté. Cela démontre les effets de la crise que nous ont confirmés les principales banques de Seine-et-Marne », a souligné Hervé Novelli, et ce à cause d’un fort ralentissement économique et d’une demande plus forte en trésorerie d’une partie des 30 000 PME du 77.
Il s'est ensuite rendu sur le terrain. Parmi les petites entreprises fragilisées : la Passion du bois, une société de Montereau de neuf salariés, dirigée notamment par Françoise Plessis. Celle-ci évoque avec joie la main tendue d’Oséo. « Nous sommes spécialisés dans l’aménagement d’ossatures en bois dans les maisons et les immeubles. Actuellement, nous participons à la rénovation urbaine de Dammarie-les-Lys. Voilà quinze jours, la situation était plus que tendue pour nous. Nous nous sommes retrouvés avec 150 000 € d’impayés de certains de nos clients. En s’adressant à notre banque, nous nous sommes heurtés à un mur. »
Avec la crise, la plupart des banques ont fermé le robinet du crédit. « Si nous n’avions pas eu le recours d’Oséo, on mettait la clé sous la porte ! Avec cette banque publique, nous avons obtenu un crédit de 70 000 € qui nous a permis de tenir. » Car cette entreprise voit son chiffre d’affaires en forte hausse. « En 2008, il va dépasser le million d’euros et notre carnet de commandes est plein pour 2009 », souligne Françoise Plessis. Passion du bois espère même embaucher l’année prochaine.
Ce plan de soutien est aussi une bonne nouvelle pour Pierre-Louis Mariel, trésorier-payeur général du département. « Il existait déjà un comité des chefs de services financiers, rassemblant également l’Urssaf et la Banque de France. Nous étions chargés d’examiner des dossiers d’entreprises en difficulté. Mais nous intervenions quelquefois trop tard. Là, notre mission va être d’anticiper les problèmes des PME et d’être plus bienveillants sur les dossiers. Un compte rendu régulier sera fait auprès du préfet. »
Il s'est ensuite rendu sur le terrain. Parmi les petites entreprises fragilisées : la Passion du bois, une société de Montereau de neuf salariés, dirigée notamment par Françoise Plessis. Celle-ci évoque avec joie la main tendue d’Oséo. « Nous sommes spécialisés dans l’aménagement d’ossatures en bois dans les maisons et les immeubles. Actuellement, nous participons à la rénovation urbaine de Dammarie-les-Lys. Voilà quinze jours, la situation était plus que tendue pour nous. Nous nous sommes retrouvés avec 150 000 € d’impayés de certains de nos clients. En s’adressant à notre banque, nous nous sommes heurtés à un mur. »
Avec la crise, la plupart des banques ont fermé le robinet du crédit. « Si nous n’avions pas eu le recours d’Oséo, on mettait la clé sous la porte ! Avec cette banque publique, nous avons obtenu un crédit de 70 000 € qui nous a permis de tenir. » Car cette entreprise voit son chiffre d’affaires en forte hausse. « En 2008, il va dépasser le million d’euros et notre carnet de commandes est plein pour 2009 », souligne Françoise Plessis. Passion du bois espère même embaucher l’année prochaine.
Ce plan de soutien est aussi une bonne nouvelle pour Pierre-Louis Mariel, trésorier-payeur général du département. « Il existait déjà un comité des chefs de services financiers, rassemblant également l’Urssaf et la Banque de France. Nous étions chargés d’examiner des dossiers d’entreprises en difficulté. Mais nous intervenions quelquefois trop tard. Là, notre mission va être d’anticiper les problèmes des PME et d’être plus bienveillants sur les dossiers. Un compte rendu régulier sera fait auprès du préfet. »
Source: Le Parisien