La Caisse d'Allocations Familiales de Seine-et-Marne accumule les retards : des allocataires en péril.
La situation n'est pas nouvelle puisque, déjà en février dernier, la Caisse d'Allocations Familiales de Seine-et-Marne avait fermé ses lieux d'accueil au public pendant 3 semaines . Il semble d'ailleurs que la situation ne se limite pas au seul département de Seine-et-Marne. " La plupart des autres caisses d’Ile-de-France sont dans des situations similaires " assurait Hervé François, le Directeur de la Caisse d'Allocations Familiales de Seine-et-Marne interrogé par le Journal Le Parisien dans son édition du 11 avril dernier.
La situation n'est pas nouvelle puisque, déjà en février dernier, la Caisse d'Allocations Familiales de Seine-et-Marne avait fermé ses lieux d'accueil au public pendant 3 semaines . Il semble d'ailleurs que la situation ne se limite pas au seul département de Seine-et-Marne. " La plupart des autres caisses d’Ile-de-France sont dans des situations similaires " assurait Hervé François, le Directeur de la Caisse d'Allocations Familiales de Seine-et-Marne interrogé par le Journal Le Parisien dans son édition du 11 avril dernier.
Certes, alors qu'en février, toutes les antennes de la CAF de Seine-et-Marne étaient fermées au public, l'accueil de Melun, qui couvre 40% de la demande, et celui de Meaux sont maintenus et ce ne sont désormais plus que six des huits antennes de la CAF de Seine-et-Marne (Chelles, Lognes, Coulommiers, Provins, Montereau et Nemours) dont les portes devraient rester closes jusqu'au 29 avril 2011.
Néanmoins, avec plus de 31000 dossiers d’allocataires en souffrance (soit l’équivalent de douze jours de travail plein), les craintes persistent d'autant que, comme le soulignent certains agents, les fermetures engendrent elles-mêmes davantage de courriers et d'appels téléphoniques.
Interrogé par BFM.TV (vidéo en encart), Alain Chelloul, directeur adjoint de la CAF de Seine-et-Marne, attribuait la difficulté à un effet de volume mais également à la complexité des dossiers.
Comme le soulignait le reportage, ce sont en effet souvent déjà des personnes en difficulté, comme des bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active) , qui pâtissent d'une situation telle que le Journal Le Parisien indiquait qu'elle inquiète " plusieurs observateurs du conseil d’administration de la CAF, notamment les représentants du syndicat Force ouvrière (FO), qui viennent de se fendre d’un courrier aux élus du département en forme de fusée de détresse".
